Les zonings industriels du Brabant wallon ne sont-ils pas situés trop loin des arrêts ferroviaires possibles ?

a. La ligne passerait en plein milieu de la zone d’activité économique au sud de Nivelles où une halte devrait être crée d’une part à l’intention des travailleurs de ce zoning et d’autre part à destination des navetteurs qui ne devraient plus entrer dans Nivelles à l’heure de pointe pour rejoindre la gare. Ce genre d’arrêts périurbains permettrait de supprimer un flux de voitures en ville et supprimerait le besoin de construire des parkings gigantesques dans une zone urbaine qui n’est pas faite pour ça.

b. Elle desservirait Louvain-la-Neuve moyennant correspondance à Ottignies. La ligne pourrait y être prolongée de quelques centaines de mètres jusqu’à la nationale 4 à partir d’où pourrait être organisé une desserte fine des parcs industriels de Louvain-la-Neuve et de Wavre. Même chose à partir des gares existantes de Genval ou La Hulpe.

c. Le projet implique de coordonner la construction de la ligne avec la localisation des nouveaux parcs d’activités économiques ou l’extension des parcs existants. Par exemple, le site des anciennes usines Henricot à Court Saint Etienne, en bordure immédiate de la gare, pourrait idéalement être valorisé, en tout ou en partie, en zone d’activité économique. Même chose sur le site de l’ancienne sucrière de Genappe.

d. Malgré leur développement rapide, il ne faut pas surestimer l’importance des zonings. De nombreux emplois restent situés en ville. Et il faudrait revenir autant que faire se peut à cela. L’inflation actuelle de zones économiques dispersées au milieu de terres agricoles n’est de toute évidence pas tenable à terme.