Les deux projets devraient idéalement être menés de front et ne sont nullement antinomiques. Les temps de parcours sur la dorsale wallonne doivent effectivement être sérieusement réduits, soit par des travaux d’infrastructures (relèvement des vitesses autorisées et entrées en gare), soit par le type de matériel roulant utilisé, soit probablement par une combinaison des deux techniques. Des travaux ont été entrepris aux entrées et sorties de la gare de Namur et d’un des deux côtés de la gare de Charleroi. D’autres travaux sont programmés entre Namur et Charleroi. Il faut les poursuivre et sans doute les étendre au tronçon entre Liège et Namur dont le tracé rectiligne devrait permettre un relèvement significatif des vitesses. Comme dit plus haut, la dorsale wallonne bénéficierait de la possibilité de détourner une partie du couloir fret Est – Ouest, ce qui éviterait la mise à 3 ou 4 voies entre Auvelais et Namur qui finira sinon par s’imposer, à moins de sacrifier complètement le trafic fret sur cet axe. Cela dégagera des moyens pour des projets plus utiles. Pour le reste, comme argumenté plus haut, les deux lignes ne sont pas vraiment concurrentes. De plus, vu la durée d’incubation des projets ferroviaires, on a intérêt à réfléchir à long terme, tout en prévoyant une réalisation phasée dans le temps.
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Qui sommes-nous ?
Ce modeste site web a été mis en ligne par deux passionnés de chemin de fer : Bernard Swartenbroekx et François Schreuer, respectivement Carolo vivant à Bruxelles et Liégeois, 30 ans tous les deux. Il vise à expliquer de façon détaillée — et à la discuter de façon circonstanciée avec qui le souhaite — une proposition déjà ancienne : celle d’une ligne ferroviaire transbrabançonne.
Alors que l’on constate, année après année, la tragique absence de stratégie ferroviaire régionale, cette proposition vise à montrer que le rail wallon dispose d’un magnifique potentiel, qu’il pourrait être, bien plus encore qu’aujourd’hui, un outil efficace au service de notre région et de ses habitants.
Pour cela, plutôt que d’investir des milliards d’euros dans des gares aussi pharaoniques que discutables — dont la future gare sous l’aéroport de Gosselies constitue le nouvel archétype —, il faudrait faire le choix de consacrer ces moyens au développement raisonné du réseau, à la réouverture de gares et de lignes, dans le souci de démultiplier les possibilités du réseau actuel et de répondre prioritairement aux besoins des usagers quotidiens du rail — actuels et futurs. Un vrai choix de société...
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